Projet Réponses - Réduire les POllutioNs en Santé Environnement
Action renouvelée

Réduction de la quantité de gaz brulée aux 2 torches de Naphtachimie

De 10.000 à 100.000 €.
  • INEOS (une des 2 torches gérée par Naphtachimie est partagée avec Ineos)

Une réflexion globale de l’entreprise Naphtachimie est menée pour identifier les leviers d’actions permettant de limiter les recours à la torche.

Parmi les pistes identifiées se trouvent : 

  • L'identification et réparation dès que possible des fuites de certains instruments à la torche (contrôleur de pression, soupape) ;
  • La meilleure planification de l’entretien des soupapes, permettant de limiter le nombre d’arrêt annuel des compresseurs de reprise ;
  • L'optimisation des procédures de mise à disposition et des procédures de démarrage des unités.

Cette politique volontariste s’inscrit parfaitement dans le cadre de la réglementation imposée aux industriels à travers le volet torhce de l’arrêté préfectoral complémentaire.

C’est une action de longue haleine, qui repose sur le principe de l’amélioration continue.

Tonnes de composés organiques volatils émis par les 2 torches de Naphtachimie depuis 2018

Avancement :

En 2024 : 

Les résultats concernant les tonnes de composés organiques volatils émis par les torches sont en cours de compilation. Ils seront transmis d'ici fin février 2025.

Fin 2024, des caméras infrarouges ont été installées afin d’améliorer la combustion sur les deux torches par une injection optimisée de la vapeur. L’envoi de la juste quantité de vapeur permet aussi de limiter les nuisances sonores générées par la torche.

Lors du grand arrêt de 2025, des mesures de bruit seront mises en oeuvre lors des périodes d'arrêt et de démarrage, afin de quantifier l'impact sonore des torches. Les données seront partagées lors de la Comission Locale d'Information et d'Échanges 2026. 

En 2023 : Concernant les recherches de microfuites, l’étude de la mise en œuvre n’a pas permis d’aboutir à un processus industriellement robuste. Cependant, ces microfuites sont recyclées vers le process par les systèmes de reprise de gaz de torche. La priorité est donc de fiabiliser ces systèmes.

La nouvelle fréquence de test des soupapes est pérennisée sur l’un des deux systèmes de reprise de gaz de torche. Sur le deuxième système de reprise de gaz de torche, la nouvelle fréquence sera testée sur la période 2024 – 2025 et sera pérennisée à l’issue du grand arrêt en 2025.

En 2022 : La baisse des émissions de composés organiques volatils s’explique par la diminution du nombre d’incidents. Cela est lié à la démarche fiabilité mise en œuvre.

Concernant le planning de révision des soupapes, une nouvelle fréquence a été testée qui consiste à élargir les créneaux de façon à minimiser les arrêts des systèmes de reprises des gaz de torches. Celle-ci doit être pérennisée en 2023.

En complément, la procédure de démarrage a été revue de façon à minimiser la durée de torchage. Cette procédure a été mise en œuvre avec succès lors du redémarrage du vapocraqueur suite à l’incident eau de mer d’avril 2022.

En 2021 : Les efforts se sont portés sur la diminution de la durée des épisodes de torches, l'effacement systématique des fumées, et la communication via Allo Industrie.

(Mise à jour le 31/01/2025, 06/06/2024, 27/12/2023, 13/02/2023, 15/02/2022)

Le SPPPI relaie ici les données et résultats produits par les porteurs des actions (organismes, institutions, entreprises …). Ces porteurs sont responsables de la réalisation, des délais, des résultats et de la communication de leurs actions.
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